Quelques « H.E. » essentielles !
Quelques « H.E. » essentielles !
Lorsqu’on découvre pour la première fois les huiles essentielles (H.E.), on peut se trouver fasciné par ces senteurs à la fois nouvelles et mystérieuses qui émanent de la multitude des petits flacons proposés à la vente. Petits et parfois…très onéreux ! (1 ml –un millilitre !- d’huile essentielle d’iris coute une véritable fortune !) Dès lors, que choisir pour commencer ?
Tout d’abord, la qualité !
Il est très important de choisir une huile essentielle 100% naturelle et pure, dont le flacon indique le nom français et latin de la plante, sa provenance, ses parties distillées et si possible opter pour une HE chémotypée, c'est-à-dire dont l’étiquette mentionne la « race chimique ». Inutile de dire que, porteuse de ces critères, une bonne HE sera toujours chère !
N’achetez jamais d’huiles soi-disant essentielles ou dites « identiques à l’huile naturelle » ou encore de synthèse. Ces dernières sont évidemment très bon marché, mais ne possèdent aucune qualité médicinale et peuvent même s’avérer être des poisons. Ceci dit, les vraies HE peuvent sur ce plan s’avérer redoutables si on ne les utilise pas à bon escient ou en ne respectant pas les doses indiquées à leur usage.
Le chémotype :
Une même plante peut, selon la région où elle est cultivée, le climat, le sol, etc… afficher des chémotypes très différents et donc varier sensiblement dans ses utilisations.
Prenons, par exemple, le simple Thym (Thymus Vulgaris). Il se décline dans des HE avec huit chémotypes différents : Thymol, Thujanol, Carvacrol, Géraniol, Linalol, Terpinéol, Cinéole, Paracymène. Ce dernier a un pouvoir antalgique (qui prévient la douleur) en cas de rhumatisme ou d’arthrose –en pommades ou en huiles de massage- ; Le thymol est un anti-infectieux majeur ; le thujanol est viricide, bactéricide et neurotonique ; le géraniol est antifongique (contre les champignons et mycoses diverses), etc…
Il convient donc d’être prudent et de ne pas utiliser n’importe quoi pour n’importe quel problème !
Les grandes généralités :
TOUTES les HE ont des propriétés antiseptiques puissantes.
Certaines peuvent être ingérées (Attention : prudence ! la plupart brûlent la langue ; il vaut mieux les diluer dans du miel ou dans de l’huile d’olive. NE JAMAIS ingérer une seule goutte d’une HE sans disposer d’un avis autorisé, ni sans le signaler à votre médecin (risque d’interactions avec d’autres traitements).
Certaines peuvent être utilisées seulement en massage ou en onction, généralement mélangées à une base huileuse ou graisseuse. Leur action est tout aussi efficace et elles pénètrent, au travers de l’épiderme, directement dans les vaisseaux sanguins. Attention dès lors de ne pas dépasser les doses : c’est aussi inutile que néfaste, voire dangereux !
Attention aux yeux et aux muqueuses ! Ne JAMAIS utiliser les HE sur les organes génitaux !
Pour commencer…
Pour commencer, je conseillerais de n’utiliser que trois ou quatre huiles « basiques », du moment qu’elles sont de très bonne qualité :
Lavande vraie (Lavendula Angustifolia)
Tea-Tree (Melaleuca Alternifolia)
Thym à Thujanol (Thymus Vulgaris CT Thujanol)
Camomille Noble (Chamaemelum nobile)
Ces quatre huiles essentielles sont la base de toute une série de « recettes » et peuvent soigner bien de petits maux courants, voire rendre d’étonnants services. En conditionnement de flacons compte-gouttes de 15 Ml, leur achat ne vous ruinera pas et vous les utiliserez longtemps !
Dans le prochain article, je détaillerai ces quatre huiles et certains de leurs usages.
Jean-Marie Demarque
Psychothérapeute – Analyste